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Amicalement vôtre... (The Persuaders!) est une série télévisée britannique en 24 épisodes de 50 minutes, créée par Robert S. Baker et diffusée entre le 17 septembre 1971 et le25 février 1972 sur le réseau ITV. En France, la série a été diffusée à partir du 3 octobre 1972 sur la deuxième chaîne de l'ORTF.


La série met en scène deux hommes riches et quelque peu désÅ“uvrés, un Britannique, aristocrate, Lord Brett Sinclair et un homme d'affaires américain sorti des bas-fonds de New York, Daniel Wilde (surnommé "Danny"). Ils sont mis en contact par le juge Fulton, magistrat en retraite, qui a quelques comptes à régler avec la pègre, ce qui va les entraîner dans plusieurs missions périlleuses au cours desquelles ils devront démontrer tout le spectre de leur talent, Lord Brett Sinclair et son raffinement, sa subtilité et sa grande élégance conjugués au plus direct mais tout aussi efficace "Danny" Wilde.

 

 

  • Premier Contact (Overture) de Basil Dearden

  • Un ami d'enfance" ("Angie... Angie") de Val Guest

  • Minuit moins huit kilomètres (Five Miles to Midnight) de Val Guest

  • Le Coureur de dot (To the Death, Baby) de Basil Dearden

  • La Danseuse (Powerswitch) de Basil Dearden

  • Les pièces d'or" ("The gold Napoleon") de Roy Ward Baker

  • Un Drôle D'Oiseau (The Old, the New and the Deadly) de Leslie Norman

  • Sept Millions de livres (Take Seven) de Sidney Hayers

  • Quelqu'un dans mon genre (Someone Like Me) de Roy Ward Baker

  • Un Enchaînement de circonstances (Chain of Events) de Peter Hunt

  • Un Rôle en or (Greensleeves) de David Greene

  • L'Héritage d'Ozerov (The Ozerov Inheritance) de Roy Ward Baker

  • Le lendemain matin" ("The morning after") de Leslie Norman

  • Un Risque calculé (Element of Risk) de Gerald Mayer

  • Une Rancune tenace (Someone Waiting) de Peter Medak

  • Le Mot de passe (Anyone Can Play) de Leslie Norman

  • Le Complot (The Time and the Place) de Roger Moore

  • Formule à vendre (The Long Goodbye) de Roger Moore

  • Un Petit Coin tranquille (A Home of One's Own) de James Hill

  • L'Un et l'autre (That's Me Over There) de Leslie Norman

  • Des Secrets plein la tête (Read and Destroy) de Roy Ward Baker

  • L'Enlèvement de Lisa Zorakin (Nuisance Value) de James Hill

  • Regrets éternels (A Death in the Family) de Sidney Hayers

  • Entre deux feux (The Man in the Middle) de Leslie Norman 

 

 

 

 

Le pilote de cette série, "Une fois n'est pas coutume", fut réalisé dans une autre série. Il s'agissait en effet d'un épisode du Saint, dans lequel Simon Templar, dans l'une de ses nombreuses enquêtes, rivalisait avec un riche et oisif texan. Initialement, le nom de Rock Hudson avait circulé pour servir de partenaire à Roger Moore, mais c'est finalement Tony Curtis qui a signé le contrat...Le premier épisode raconte la rencontre entre Danny Wilde, autodidacte américain et Brett Sinclair (« Lord Â» Brett Sinclair). C'est dans cette scène de rencontre que se trouve la mémorable scène de la bagarre pour une olive (ou deux ?).
Danny Wilde roule en Dino 246 GT (conçue et construite par Ferrari bien que ne portant pas officiellement le marque), et Brett Sinclair en Aston Martin DBS V6 maquillée en DBS V8 et immatriculée BS1.
L'humour britannique de Roger Moore et les pitreries de Tony Curtis assurent le spectacle. Les deux vedettes s'entendaient bien sur le plateau. Cependant, la série ne convainc pas le public américain, et "Mission : impossible" figure parmi ses concurrentes. Cette absence de succès ainsi que le départ de Roger Moore pour le cinéma (série des James Bond) font qu'elle s'arrête au bout d'une année. Autre élément ayant joué dans la balance : la production souhaitait revenir à un tournage en studio, au Royaume-Uni, afin de réduire les coûts, alors que Moore et Curtis voulaient pour leur part rester en Europe continentale.
L'immense succès en France et en Belgique de la série est dû en grande partie à l'excellent doublage de Curtis (Michel Roux) et Moore (Claude Bertrand). Le doublage, réalisé avec soin et prenant d'assez grandes libertés par rapport au texte d'origine, ajoute du sel et un second degré dans les dialogues. En contrepartie, un des ressorts comiques de la série disparaît : le contraste entre l'Américain et le Britannique qui se retrouvait dans la VO dans leur accent et leurs répliques, davantage que dans leur comportement. Intérêt de la version originale : dans les épisodes tournés en France, il arrive à Roger Moore de dire quelques phrases en français. De même, les acteurs français s'expriment en français et cela a été conservé dans la V.O.
Michel Roux raconte que Tony Curtis était très content de sa voix française, au point qu'il lui aurait demandé d'assurer par contrat tous ses doublages à venir. Manque de chance, c'est alors que Tony Curtis s'est plus ou moins retiré du cinéma, et cette promesse n'eut pas de suite. Cette promesse arrivait de toute façon un peu tard ; probablement du fait de la grande diversité de rôles qu'il tenait au cinéma, Tony Curtis était rarement doublé par la même personne d'un film à l'autre.
Parmi les éléments marquants de la série on rappelle son côté seventies outrancier mais pourtant involontaire. On remarque aussi le fait que de nombreux épisodes ont été tournés en France et d'une manière générale en Europe continentale (Monaco, Rome, Genève, Stockholm...). Plusieurs épisodes ont été notamment tournés sur la côte d'Azur (Nice) et l'arrière pays. Dans le 1er épisode ("premier contact"), on aperçoit le château de Mouans-Sartoux. Dans "l'ami d'enfance", la scène finale a été tournée au Mont Chauve, au-dessus de Nice, près d'un fort. Le traitement réservé aux personnages français est assez peu flatteur (rôles du commissaire de police de Nice dans "la danseuse" et du douanier à la frontière franco-italienne dans "les pièces d'or" notamment).
L'auteur Robert S. Baker est un grand auteur britannique à qui on doit de nombreux films d'aventures et fantastiques (ne pas confondre avec Roy Ward Baker) ; le principal scénariste Brian Clemens est surtout connu pour avoir été scénariste de Chapeau melon et bottes de cuir (The Avengers) tout au long de ses six années (Venus Smith, Cathy Gale, Emma Peel, Tara King)...
Le sens du titre original fait référence à leur côté non-violent : ils n'utilisent pas souvent d'armes, ils « persuadent Â» plutôt.
Dans l'épisode 7 (13'49" dépuis le début) "Un drôle d'oiseau", Tony Curtis répond au téléphone d'un hôtel — sortant de la douche — et disant : « Allo ? Oui j'écoute. Non ce n'est pas monsieur Schwartz, vous vous êtes trompé mon vieux Â». Bernard Schwartz est en réalité le véritable nom de Tony Curtis.
Si le célèbre générique est signé John Barry, c'est à Ken Thorne que l'on doit les différents morceaux que l'on peut entendre dans la série (à l'exception de la chanson Gotta get away, écrite et interprétée par Tony Hatch et Jackie Trent, que l'on entend durant la course qui emmène nos 2 amis de l'aéroport de Nice à Monaco, dans le 1er Ã©pisode).

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